Equivoque
Aurais-je envie, en ce jour de printemps
De frôler ta hanche, de dénouer tes cheveux ?
Ton regard au loin, tu égares ton sourire prudent.
Ma main retombe, timide, je t’en fais l’aveu.
J’aurais pu te dire que ton léger corsage
Attire le regard, qui se détourne de tes yeux.
J'aurais cru que tes courbes étaient les présages
D’une nouvelle adoration, n'en déplaise aux dieux.
Lorsque tes pas ondulent sur le bord du trottoir,
Je te suis du regard, perdant mes repères
Qui se diluent au sillage de ton parfum, le soir.
Je ne peux que rêver, pendant mes jours amers.
Glissant ta main dans tes cheveux avec grâce,
Tournant la tête, tu me remarques enfin.
Je détourne le regard, perdant ainsi la trace
D’un simple sourire, ou d’un signe de la main.
Ce n’était qu’un instant, la solitude me pèse déjà.
Tu t’es levée, tu es partie, longeant l’allée.
Demain, je rêverai encore de ce sirop d’orgeat,
et de cette paille, entre tes lèvres ourlées.
mis à jour le 18 avril 2011
Date de dernière mise à jour : 30/11/2011
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